On le voit, une courte réflexion sur les conclusions de nos analyses
nous a menés sur le terrain de la morale. De ce point de vue, notre
critique des idées banales sur le progrès apparaît comme préliminaires d’une libération de l’esprit et de la conscience.
Croire que tout évolue vers le mieux en vertu d’une loi nécessaire, a
pu servir jadis à secouer des institutions et des coutumes devenues plus
tyranniques que bienfaisantes ; mais à son tour, cette croyance est
devenue une attitude spirituelle toute faite et qui ne se justifie plus
par les mêmes bienfaits.
Un idéal réfléchi de mieux-être universel
aperçu sous les formes les plus nobles, fait
place à une idolâtrie du progrès matériel,
entretenue par les intérêts de quelques-uns et
soutenue par les passions de la plupart.
E. Dupréel, La valeur du progrès, 1928.
Brochure 8 pages A6 téléchargeable sur Infokiosques.net
29/05/2012
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